Expositions

Exposition "Nouvelles d’un monde rêvé"

Cartes postales. Nouvelles d’un monde rêvé, exposition au Musée Arles Antique, dans le cadre du Festival Les Rencontres d’Arles, du 1er juillet au 25 août 2019. Commissaires : Magali Nachtergael et Anne Reverseau, lauréates de la bourse curatoriale des Rencontres de la photographie 2018.
Exposition collective d’œuvres de 25 artistes et de documents historiques présentant la carte postale dans tous ses états et son rôle dans une esthétique « carte postalesque » et la construction artificielle du monde. La carte postale est l’image qui circule par excellence, soumise à une constante impression de déjà-vu. Tout au long du 20e siècle, elle a accompagné la mise en boîte du monde visible, l’essor de la mondialisation des images et le tourisme de masse.

Collectionneurs, accumulateurs, retoucheurs, les artistes iconographes s’approprient des images existantes pour leur donner un nouveau sens, éclairer leur statut ou leur contexte. Ainsi, ils révèlent en quoi ces images familières, que l’on croirait sans valeur et inoffensives, jouent leur part dans notre perception du monde. En accentuant certains traits des documents et des pratiques vernaculaires, ils font surgir toute l’artificialité d’une carte postale qui, sous son vernis glacé, a contribué à fabriquer un monde d’images parfaitement factices, et avant tout commerciales.
En confrontant des regards et des gestes d’artistes à la fabrique des cartes postales photographiques, l’exposition déploie, à la manière d’une anthropologie visuelle, une réflexion sur ce que ces images nous montrent et nous disent de l’ailleurs. Quel point de vue ont-elles véhiculé tout au long du 20e siècle, leur période de gloire ? Quelle vision du monde ont-elles créée pour tous ceux qui les recevaient à leur domicile, envoyées par les proches et les amis ? Vectrice d’imaginaires à la fois intimes et collectifs, la carte postale est l’illusion faite image, toujours à portée de main. Elle montre le monde tel qu’on l’a rêvé, et dans lequel on se projette, comme dans une fiction désirable.
Voir l’article détaillant le “propos curatorial” dans la revue l’art même, n°78 de mai 2019, p. 57-59.
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Pays de papier

Exposition, Pays de papier, Musée de la photographie à Charleroi, 25 mai au 22 septembre 2019.
Publication : Pays de papier, les livres de voyages de David Martens et Anne Reverseau, catalogue d’exposition, Mont-sur-Marchienne, Musée de la Photographie, 2019, 192 p.
Les photographes ont la bougeotte et, de leurs voyages, ont toujours rapporté quantité d’images. Publiées dans des livres ou des magazines, ces photographies ont permis à de nombreux lecteurs de découvrir des lieux qu’ils n’avaient jamais visités. Elles ont rendu vivants les pays, les régions ou les villes dont ces publications entendaient faire le portrait en présentant leur géographie, leur histoire et leurs populations. Ces ouvrages et articles de périodiques illustrés constituent un genre méconnu, le "portrait de pays". Son âge d’or s’étend de l’entre-deux-guerres à la fin des Trente Glorieuses, et correspond à l’essor du tourisme de masse. Relevant d’une production largement stéréotypée et fréquemment instrumentalisée sur le plan idéologique, ces pays et ces villes de papier n’en comptent pas moins plusieurs pépites. Si ces publications sont le fait de contributeurs parfois un peu oubliés, nombreux sont les photographes de renom (Izis, Paul Strand, Doisneau…) et les écrivains célèbres (Prévert, Giono, Cendrars…) qui ont participé à ce boom éditorial à la faveur duquel se sont illustrées de nombreuses maisons d’édition, au premier rang desquelles La Guilde du Livre, le Seuil ou encore Arthaud. Dans la vaste bibliothèque du voyageur, ces livres de photographies présentent les visages de contrées lointaines (Chine, Japon, Liban, Algérie), de lieux de villégiatures plus proches (Provence, Venise, Paris) ou d’espaces parfois situés à deux pas de chez soi (Belgique). Ce continent éditorial à redécouvrir permet au lecteur, aujourd’hui encore, de profiter des joies du voyage sans se lever de son fauteuil.

Exposition "Murs d’images d’écrivains"

Murs d’images d’écrivains, une exposition "Vitrine de la recherche" au Musée L, sous le commissariat de Jessica Desclaux et Anne Reverseau.
Entrez dans l’univers visuel de grands noms de la littérature et explorez les murs d’images qui ont nourri leur imagination et inspiré leur création.
Tableaux et photographies soigneusement accrochés, cartes postales punaisées dans du liège ou plus récemment images numériques « épinglées » sur un mur virtuel… nous aimons nous entourer d’images, parce qu’elles nous évoquent des souvenirs, parce qu’elles ornent nos intérieurs, parce qu’elles nous inspirent. Ces images sont le reflet de notre histoire personnelle, sociale et culturelle. Qu’en est-il pour les écrivains et écrivaines ? Comment les murs d’images ont-ils influencé et influencent-ils encore aujourd’hui la création littéraire ? À partir de quand une pratique culturelle commune prend-elle un sens particulier pour un homme ou une femme de lettres ?
Fondée sur des dossiers d’archives et des témoignages actuels, l’exposition Murs d’images d’écrivains présente plusieurs reconstitutions d’environnements visuels de bureaux d’écriture, montrées pour la plupart pour la première fois. Le parcours met en lumière les différentes formes et fonctions des murs d’images pour un écrivain, avec un éventail de cas variés, de la fin du 19e siècle à nos jours, d’Emile Verhaeren à Hélène Giannecchini et Philippe De Jonckheere, en passant par Roger Martin du Gard, Colette, Christian Dotremont ou encore Louis Aragon.
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Exposition Murs d’images

Exposition "Les murs de Martin du Gard"

Les murs de Roger Martin du Gard, exposition virtuelle qui reconstitue en 3D le bureau et la bibliothèque de l’écrivain français Roger Martin du Gard au Château du Tertre (France), en particulier ses murs d’images. Mis en ligne à l’été 2022.
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Exposition "Images à l’oeuvre"

Images à l’œuvre. Métamorphoses des bureaux d’écriture, une exposition à la Maison du Livre de Saint-Gilles (Bruxelles), commissariat Anne Reverseau, du 16 mars au 25 mai 2023.
L’exposition proposait un parcours surprenant entre objets patrimoniaux et réponses contemporaines. Elle suit un parcours chronologique, d’Emile Verhaeren à Philippe De Jonckheere et Cécile Portier, en passant par Marguerite Duras, Dominique Rolin ou Hervé Guibert. C’était aussi une exploration à sauts et à gambades entre meubles d’archives, écrans, boîtes à chaussures et à chapeaux et murs d’images de toutes sortes.
Riche programmation associée : entretiens, ateliers, performances

Exposition Images à l’oeuvre

Exposition "Bureaux-écrans"

Bureaux-écrans d’écrivain·e·s, coulisses numériques de la création est un projet numérique mis sur pied par Corentin Lahouste et Anne Reverseau et co-construit avec la curatrice Lisa Tronca, une collaboration entre les équipes du projet HANDLING (UCLouvain) et celles du NT2 (UQAM). Mis en ligne en avril 2022.

Bureaux-ecrans

Effets personnels

Effets personnels, une exposition d’objets les plus divers à domicile, et une réflexion de couple sur la syllogomanie (avec Sébastien Faye), Bruxelles, 20 octobre-20 décembre 2015 . Vues de l’exposition

Cette exposition était accompagnée d’un catalogue, réflexion illustrée sur les objets qui nous envahissent : Effets personnels, publié à Lille par nuit myrtide, dans la collection "L’ordre des choses", 2015, 28 pages.